Avant que Juana Barraza ne se lance dans sa tuerie, les autorités mexicaines n'avaient pas reconnu l'existence de tueurs en série. Mais tout a changé en 2002, lorsque de plus en plus de femmes âgées ont été retrouvées assassinées chez elles à Mexico.
Bien que les taux d'homicides à Mexico aient diminué ces dernières années, selon Mexique Nouvelles quotidiennes , il n’a jamais été aussi urgent de trouver un tueur qu’au début, lorsque des dizaines de femmes âgées ont été tuées. Comme l'écrivait Susana Vargas Cervantes dans Le tueur de la petite vieille : les crimes sensationnalistes de la première tueuse en série du Mexique : 'Cela a été perçu par les autorités et les médias comme pire que d'autres types de meurtres, non pas en raison du nombre de victimes ou de la manière dont elles ont été tuées, mais en raison de qui elles étaient : des femmes âgées.'
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Après tout, ces femmes étaient des grands-mères et des personnalités appréciées de leur communauté. La question qui préoccupait tout le monde était : Comment quelqu’un pouvait-il faire une telle chose ?
Ce n’est qu’après que la police a appréhendé le tueur, une luchadora, qu’elle a compris ce qui poussait quelqu’un à assassiner une personne âgée. Continuez à lire pour en savoir plus sur La Mataviejitas, « Le tueur de la petite vieille dame ».
Qui est La Mataviejitas Juana Barazza?
Juana Barraza Photo : DAVID DEOLARTE/AFP via Getty Images La transformation de Juana Barraza en La Mataviejitas a commencé dès sa petite enfance.
pire tueuse en série féminine
Née de Justa Samperio et Trinidad Barraza le 27 décembre 1957, Juana a eu une enfance difficile. Sa mère n'avait que 13 ans lorsqu'elle est née et son père n'était pas sur la photo, quittant souvent Justa pour de longues périodes en raison de son travail de chauffeur de camion, selon un L'universel article traduit de l'espagnol. Finalement, Justa s'est lassée d'attendre et a quitté Trinidad, emmenant Juana avec elle alors qu'elle n'avait que quelques mois.
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Juana a affirmé que sa mère l'avait ensuite 'livrée' alors qu'elle n'avait que 13 ans à un homme qui l'avait retenue captive et violée, selon Cervantes. Le tueur de la petite vieille dame . Et tandis que Juana espérait que sa mère la sauverait, Justa n'est jamais revenue et Juana a passé encore cinq ans avec son ravisseur, donnant naissance à son premier fils avec l'homme.
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L'abandon de sa mère pendant son adolescence deviendra plus tard la justification des meurtres par Juana, le tueur en série déclarant aux enquêteurs : « Je détestais les vieilles femmes parce que ma mère me maltraitait. Elle m'a toujours maudit. Elle m'a donné à un vieil homme et j'ai été maltraité', selon une vidéo de 2016 de Nouvelles aztèques .
Bien que Trinidad n'ait pas vu Justa ou Juana depuis des années, il a déclaré à El Universal qu'il n'avait jamais su que la mère de Juana était alcoolique. 'Pendant qu'elle était en mon pouvoir, non, elle ne buvait pas, elle n'était pas vicieuse', a-t-il déclaré.
Le fils aîné de Juana est décédé plus tard, apparemment battu à mort avec une batte de baseball par des agresseurs, selon Le gardien . Elle a eu trois autres enfants, qu'elle a élevés seule.
'Elle est fière d'être à la fois le père et la mère de ses enfants', a déclaré un jour son avocat. Le gardien .
La Dame du silence
Plus tard dans sa vie, Juana est devenue luchadora, enfilant un masque rose et sautant sur le ring sous le nom de La Dama del Silencio, qui se traduit par La Dame du Silence. Interrogée sur son nom par la police lors d'entretiens ultérieurs, elle leur aurait répondu qu'elle l'avait choisi « parce que je suis silencieuse et que je reste seule », selon Le gardien .
Elle était considérée comme une lutteuse « ruda », ce qui signifie qu'elle n'avait pas de formation professionnelle. Par coïncidence, alors que la police recherchait La Mataviejitas, Juana a participé à un entretien avec TV Aztèque . L'intervieweur lui a posé des questions sur son style de combat, ce à quoi Juana a souri et a répondu : 'Ruda jusqu'au cœur'.
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Lorsqu'elle ne luttait pas dans le circuit amateur, Juana vendait du pop-corn.
Victimes de La Mataviejitas
Les autorités pensent que la première victime de La Mataviejitas était María de la Luz González Anaya, 64 ans, qui a été retrouvée battue et étranglée dans sa maison de Coyoacán, à Mexico, le 25 novembre 2002.
Elle a tué sa deuxième victime connue, Guillermina León, 84 ans, quatre mois plus tard. Après ces premiers meurtres, la police a déclaré qu'elle avait assassiné jusqu'à 46 femmes, selon L'avant-garde .
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Juana a admis plus tard à la police qu'elle s'était habillée en infirmière ou en assistante sociale et qu'elle s'était liée d'amitié avec ses victimes avant d'entrer chez elles. Elle les a étranglés avec ses bas, des câbles téléphoniques ou d'autres objets, le Gardien signalé. Elle a surtout laissé derrière elle des objets de valeur, même si le média a rapporté qu'elle prenait parfois « des images de saints, de crucifix et de bibles ».
Alors que le nombre de victimes de Juana augmentait, la police a interrogé des témoins qui avaient vu le tueur avec les victimes dans les heures précédant leur mort. Ils ont décrit le tueur comme étant un homme aux cheveux blonds courts. Cervantes a écrit dans Le tueur de la petite vieille dame que les croquis en disaient plus sur les croyances et les préjugés mexicains que sur le suspect. 'L'utilisation de croquis dans l'affaire Mataviejitas est problématique en raison de la manière dont ils perpétuent la masculinisation de la criminalité, notamment en ce qui concerne les meurtres en série', a écrit Cervantes.
En raison de cette croyance largement répandue selon laquelle les hommes sont plus susceptibles de commettre des meurtres, la police a commis une erreur dans ses recherches, le BBC signalé. 'Alors ils sont allés en octobre 2005 et ont arrêté de nombreux travailleurs du sexe travestis et après qu'aucun d'entre eux n'ait fait correspondre leurs empreintes digitales, ils ont conclu, OK, ce n'est pas un travesti, mais nous sommes sûrs que c'est une personne transgenre', a déclaré Cervantes. Édition intérieure en 2019.
Les enquêteurs n'étaient pas près d'arrêter le tueur.
Comment Juana Barraza a-t-elle été capturée ?
La police a finalement obtenu le répit dont elle avait besoin le 25 janvier 2006, lorsque Juana quittait le domicile d'Ana María de los Reyes Alfaro, 84 ans, qu'elle avait poignardée et étranglée. Le gardien a rapporté que le locataire d'Alfaro avait vu Barraza quitter la maison quelques instants avant de trouver le corps et de la poursuivre. Des voisins et un policier ont arrêté la femme alors âgée de 48 ans alors qu'elle tentait de s'enfuir.
Selon Le gardien , Juana avait en sa possession une liste de noms et d'adresses de femmes âgées, un stéthoscope et une fausse carte d'identité d'assistante sociale au moment de son arrestation.
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Lorsque la presse l'a interrogée sur ses crimes, elle a déclaré, selon Le gardien 'Je sais que c'est un crime, je l'ai fait et je paierai pour cela.' Mais ce n’est pas parce que je vais payer pour cela qu’ils vont me faire imputer tous les autres crimes. ... Avec tout le respect que je dois aux autorités, nous sommes plusieurs à être impliqués dans des extorsions et des meurtres, alors pourquoi la police ne s'en prend-elle pas également aux autres ?'
Les procureurs ont déclaré que 10 empreintes digitales prises sur les scènes de crime correspondaient à Juana, mais elle a continué à nier toute implication dans les meurtres.
Skylar Richardson aujourd'hui
«Je n'ai tué qu'une petite vieille dame. Pas les autres', a-t-elle déclaré lors de son procès, selon Le gardien . 'Ce n'est pas bien de me mettre les autres sur le dos.'
Elle a été condamnée à 759 ans de prison pour la mort de 11 femmes âgées en avril 2008.
Où est Juana Barraza maintenant ?
Juana Barraza est incarcérée à la prison Santa Martha de Acatitla à Mexico, selon Le Père dans s . Du lundi au mercredi, elle prépare des tacos qu'elle vend dans la cour de la prison.
Pendant une brève période, elle a été mariée à un autre détenu, Miguel Ángel, 74 ans, qui était hébergé dans l'unité pour hommes de Santa Martha de Acatitla, Le pays signalé en 2015 . Ángel aurait conquis le cœur de Barraza grâce à une série de lettres pendant environ un an, après quoi ils se sont mariés aux côtés de 48 autres prisonniers. Décrit par le média espagnol comme une « cérémonie collective », le couple a pu participer à une réception qui comprenait de la musique, de la nourriture et, bien sûr, un gâteau.
Leur mariage a été rendu possible grâce au programme gouvernemental Lazos en Reclusíon, qui se traduit par lien en confinement.
Cependant, les deux hommes se sont séparés après un an. Il s'avère que Barraza avait passé moins d'une heure au total avec son mari, dont elle est rapidement tombée amoureuse. 'Une fois que nous nous sommes vus, l'amour a disparu, a déclaré Barraza à un député, selon Le pays .